Qui est Yahweh ?

 L'importance de connaître Dieu

"Or la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ." (Jean 17:3)

"Même la cigogne connaît dans les cieux ses saisons ; la tourterelle et l'hirondelle et la grue observent le temps où elles doivent venir ; mais mon peuple ne connaît pas les ordonnances de Yahweh." (Jérémie 8:7)

Ce terrible constat du Seigneur est malheureusement encore valable aujourd'hui !... 

Le manque de connaissance détruit (Osée 4:6) et c'est pour cette raison qu'il est fondamental de connaître Yahweh, notre Dieu, tel qu'Il est réellement et pas tel que nous aimerions qu'Il soit. 

Ce n'est pas une option mais une absolue nécessité car c'est la vie éternelle.

La prière du "Notre Père" commence par "Que Ton Nom soit sanctifié". Cela pourrait également être traduit par "Que Tu sois reconnu pour ce que Tu es vraiment" !

 Qui est vraiment Yahweh ?

 "Comme donc Yahweh passait devant lui, il cria : Yahweh, Yahweh ! Le Dieu compatissant, miséricordieux, lent à la colère, abondant en bonté et en fidélité ; qui conserve sa bonté jusqu'à mille générations, ôtant l'iniquité, la transgression et le péché, qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l'iniquité des pères sur les fils, et sur les fils des fils, jusqu'à la troisième et la quatrième génération." (Exode 34:6-7)

*  "Compatissant et miséricordieux"
C'est un seul et même mot en hébreu.

Ce caractère divin nous parle de Jésus, "ému de compassion" pour pardonner, guérir, enseigner et donner à manger aux affamés.

Cependant, la compassion du Seigneur n'excusera jamais le péché. Tous les "Dieu comprend" n'ont aucune valeur devant Yahweh. La grâce divine ne sera jamais une licence pour pécher (Romains 6:14, Tite 2:11-12).

* "Lent à la colère"

Yahweh veut habiter au milieu de Son peuple mais sans aucune cohabitation. Comme nous pouvons le lire dans les chapitres 8 à 11 d'Ézéchiel, le peuple d'Israël se livrait à des abominations dans la maison de Yahweh, mais la gloire de Yahweh n'a pas quitté le temple tout de suite. Dieu nous laisse toujours le temps pour une repentance sincère avant de se retirer définitivement.

* "Abondant en bonté, ... qui conserve sa bonté"

C'est le même terme en hébreu : checed. Ce mot est tellement riche qu'on peut le traduire, entre autres, par bonté, grâce, miséricorde, amour, bienveillance, attachement, clémence.

La parabole du fils prodigue (Luc 15) est un bel exemple de checed. Malgré l'offense, la blessure et le déshonneur, le père a accueilli son fils prodigue comme un roi ! Il ne lui a fait aucun reproche et s'est contenté de l'aimer. Par contre, le fil aîné, qui était pourtant fils de la maison, n'avait absolument pas saisi le checed de son père à son égard. C'est comme s'il vivait dans un immense marché bien garni, où tout était gratuit, tout en se laissant mourir de faim...

Ne nous privons plus de la grâce de Dieu !

* "Abondant en fidélité"

Notre Roi est sûr et loyal. Il a fait alliance avec nous (cf. article L'alliance divine) et nous sommes les seuls à pouvoir briser cette alliance...

* "Ôtant l'iniquité, la transgression et le péché"
L'évangile est la bonne nouvelle et on pourrait le résumer par ce verset :

"Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner ET pour nous purifier de toute injustice." (1 Jean 1:9)

En Christ, la confession des péchés nous ouvre la porte :

• du pardon, qui est l'effacement intégral de tous nos péchés devant Dieu,
• de la purification du cœur, qui entraîne des pensées, des paroles et des actions transformées.

En confessant nos péchés, nous sommes enfin libres d'accomplir la justice de Dieu, c'est-à-dire de nous conformer à la Parole de Dieu. Quelle victoire !

* "Ne tient point le coupable pour innocent et punit l'iniquité"

Yahweh est juste et Sa justice n'a RIEN à voir avec celle des hommes.

Notre société appelle le mal bien et le bien mal alors qu'il n'y a en Dieu, le Père des lumières, ni changement ni ombre de variation (Jacques 1:17). La justice et le jugement sont la base de Son trône (Psaume 97:2).
Il n'y a pas un seul juste sur cette terre (Romains 3:10-12, 23) et si Dieu appliquait Sa justice à la lettre, nous mériterions tous la mort !

Comment Yahweh peut-Il donc être à la fois juge et justificateur ? Problème inextricable que le Seigneur a Lui-même solutionné. 

Jésus-Christ est le seul qui :

• a bu la coupe de la colère de Dieu qui nous revenait, 
• a pleinement satisfait la justice divine et
• s'est relevé ensuite d'entre les morts.

Si Jésus-Christ n'était qu'un homme et pas Dieu, Son sacrifice n'aurait pas suffi à apaiser la colère divine, Il ne serait jamais ressuscité et ne serait au final le Sauveur de personne... Gloire à notre Dieu et Sauveur, parfait en toutes choses !

Craindre Yahweh

Dieu n'éprouve PAS d'émotions humaines. C'est d'ailleurs un péché de Lui associer des sentiments qui ne sont pas les Siens...

"Tu as fait ces choses-là et je me suis tu. Tu as estimé que j'étais vraiment comme toi, mais je vais te reprendre et tout mettre sous tes yeux." (Psaume 50:21)

Craindre Dieu n'a rien à voir avec la peur puisque l'amour parfait bannit la peur (1 Jean 4:18). Craindre Dieu c'est Le connaître dans Sa grandeur, Sa puissance et Sa justice.

Si nous craignons véritablement le Seigneur, notre intercession s'aligne sur Sa volonté. Par exemple, nous ne prions plus pour qu'une personne cesse d'être éprouvée s'il s'avère qu'elle doit passer par ce chemin pour avancer plus loin. Pour ma part, je bénis Dieu pour les temps de désert qui m'ont rapprochée de Lui !

Adorer Dieu en Esprit et en vérité

Dieu demande des adorateurs en Esprit et en vérité (Jean 4:23-24) et Le connaître véritablement nous amène à L'adorer comme Il en est digne.

Il est impossible d'adorer seulement en Esprit mais pas en vérité ou d'adorer seulement en vérité mais pas en Esprit. Les deux sont indissociables puisque la véritable adoration se fait par l'Esprit de vérité !

Dieu connaît nos cœurs et Il n'est pas possible de Le tromper.

Apprenons à connaître le Seigneur tel qu'Il est afin de Lui apporter un culte qui Lui soit réellement agréable.